19.2.08


Entrer dans le neutre

Ich darf Angst haben! Es geht, es geht...

Pénétrer le neutre c’est prendre le courage d’envisager la réalité cru de l’absence de sens.
On nous appelle La génération Q… À bas quotient intellectuel.
On dit qu’on n’est plus capable d’élaborer la moindre chose.
Il n’y a rien à élaborer car il faut juste avoir le courage d assumer! Assumer Le vide !

et ça fait peur…
C’est là le trou où il faut se glisser pour comprendre. C’est là, le seuil de l’humaine.
L’essence humaine qui a toujours cherché de se fabriquer un monde sur mesure.
Mais du moment où le non-sens fait de plus en plus irruption dans nos vies, peut-on encore fermer les yeux et faire comme si de rien? Oui, de rien…

Voici la génération post-modern…et à fond quoi! Les adultes jugent silencieusement, mais ils nous craindrent, car nous sommes les porteurs du neutre et ils arrivent quand même à l’avertir.
On dit qu’on est des psychotiques et /où des sociopathes.
On nous appele aussi génération x, celle qui savoure à fond l’insignifiance de notre pois epocal, de notre inincidence historique. On est le résultat d’un consumérisme compulsif. On nous a déjà vivisectionnées comme des rats, (le marché du marketing surtout) mais curieusement on reste toujours des étrangers…

Quelle est la mesure de notre perception de la violence? Le neutre dont je parle n’est pas un phénomène quelconque, mais j’insiste, un changement de paradigme qui commence par l’esprit de chaque une et un. L’aplatissent des passions, l’on dit, à produit un décollement émotive entre la pensée et les actions, qui ne sont plus aperçues comme propre. Aussi la vie et on a la sensation d’être plongé dans une histoire qui n’est pas la nôtre, à laquelle on ne participe qu’en tant que spectateur. Je trouve charmant le fait d'assister à sa vie en troisième personne...
Mais auparamant c'est exactement cette phenomène qui donne lieu à des gestes extrêmes, pervers; dans les meilleurs des cas à un art psychotique, perturbant ainsi que perturbé.
Ces gestes sont caractérisés par leur absurdité du moment où dans la plupart des cas, ils manquent totalement d’un vrai mouvant. Ces absurdités représentent, un surplus-excès de vie et c’est finalement grâce l’expérience du neutre qu’elles se génèrent et comme Hanna Arendt l'explicait le mal est tout à fait banal...c'est ça qui en constitue la partie qui nous frappe le plus.
Non, il s’agit pas des cas isolée de folie! Mais d‘un symptôme d’une maladie dont on est déjà contagiés depuis quelques générations…




NOTES :

1. Früchte des Leben
2. F.Blask, ich will spass, 1996
3. Funny Games, Michael Haneke, Thriller. USA
4. R.Musil, Der Mann ohne Eigenschaften, 1930
5. Umberto Galimberti, L’ospite inquietante, 2008
6. Hanna Arendt, la banalità del male.

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